Archives par mot-clé : école

Albanais 1900 – Les tuileries, l’industrie fromagère et les écoles

Revenir au chapitre précédentRevenir à la table des matières

Dans l’Albanais à la Belle Époque

Tuileries et industrie fromagère

Principale activité industrielle dans l’Albanais, la fabrication des tuiles prend véritablement de l’ampleur dans les années 1880. À cette date, Joseph Poncini (venu quelques années plus tôt du Tessin en Suisse) est installé vers Braille. Il y a découvert un bon filon d’argile et construit de ses propres mains sa tuilerie. Au début du siècle, elle emploie une centaine d’ouvriers d’origine locale principalement.

« À cette époque, tout était fait à la main, voire même avec le pied puisque c’est ainsi que la terre est pétrie. Les chevaux servaient à remonter la terre de la poche, à transporter les briques ou les tuiles à la gare d’Albens ou encore à livrer les clients des environs avec des chariots équipés de roues à bandages ».¹

L’entreprise se mécanise vraiment après 1911 lorsqu’une machine à vapeur est installée dans l’entreprise.

Une grande cheminée, haute de quarante mètres environ, marquera désormais le paysage industriel local.

Une locomotive à vapeur, la Routière, remplace les chevaux pour le transport des tuiles vers la gare d’Albens. La tuilerie achemine l’essentiel de sa production dans les deux départements de Savoie et Haute-Savoie ainsi que dans le Jura.

À Saint-Félix, la principale industrie de la commune réside dans deux importantes fruitières. En 1885, Louis Picon a installé une entreprise d’affinage d’emmental qu’il nomme « Fromageries Picon ». Elle sera appelée à prendre une importance considérable après la Grande Guerre.

En dehors des industries de transformation des produits agricoles on trouve à Saint-Félix un certain nombre de brodeuses travaillant à domicile pour la maison de mode parisienne Maillet et Anquetil. Il y a surtout les moulins actionnés par l’eau détournée du Nant d’Orsan ou par celle de la Deysse à sa sortie des étangs de Crosagny. Grâce aux martinets mus par la force hydraulique deux forges travaillaient le fer dans les années 1900.

« Les maîtres de forges, tels les Burdet, faisaient venir des barres de fer des grands centres fournisseurs comme Allevard ou St-Chamond… Les barres étaient divisées, coupées dans la masse pour donner naissance à toutes les taillanderies : cognées, coins de bûcherons, scies, haches, serpes, faux ».² Bon nombre de ces objets étaient ensuite vendus sur les foires d’Aix, de Cusy, de la Biolle et de Saint-Félix.

À l’école

Environs d'Albens. -- Cessens (Savoie) 689m. -- La Mairie, les Écoles
Environs d’Albens. — Cessens (Savoie) 689m. — La Mairie, les Écoles

Les groupes scolaires

C’est surtout vers l’instruction publique que la IIIe République a dirigé ses efforts.

La loi de 1882 établissait la gratuité de l’enseignement primaire. Dès 1883, l’État vient en aide aux communes pour la construction de leurs écoles.

Il ne lésinera pas sur les moyens et les réalisations seront à la hauteurdes ambitions affichées.

C’est ainsi que Saint-Félix obtint en 1883 une subvention de 75 000 francs pour construire un magnifique groupe scolaire « comprenant deux classes pour les garçons et deux pour les filles avec logements pour les quatre maîtres ».³

La commune eut recours aux services de l’architecte Ruphy et à ceux de A. Chanlansonnet, entrepreneur à la Biolle pour les travaux.

Il en va de même dans l’ensemble du département de Savoie où 864 écoles publiques furent construites à l’usage de 44 000 écoliers (statistiques de 1910).

Albens inaugure ainsi en 1882 son groupe scolaire pour les deux sexes avec six instituteurs, deux titulaires et quatre adjoints.

En passant par la cantine

Le photographe était-il là, ce 2 décembre 1901, pour l’ouverture de la première cantine scolaire en Savoie ?

Toujours est-il que la commune de La Biolle innove en ce domaine. « La raison en est certainement l’habitat dispersé qui à une époque où les voitures n’existaient pas en grand nombre, a fait d’une cantine une nécessité. Elle dénote aussi, déjà à cette époque un certain dynamisme. Un grand bien pour l’école qui n’a pas vu la population scolaire des villages périphériques émigrer vers les communes voisines ».

Vive la république

Comme tout le monde en Savoie, ces jeunes élèves de l’école de La Biolle se félicitent du grand effort fait par la Troisième République pour donner l’instruction au peuple.

Les résultats sont très encourageants au niveau départemental puisque « dans la dernière statistique publiée par le ministère de l’Instruction publique (1901), le département occupe le dixième rang avec une proportion de 98,9 % de jeunes gens appelés sous les drapeaux et sachant lire et écrire. ». Il n’est aucun village de l’Albanais qui ne fasse régulièrement le point sûr la fréquentation scolaire et n’affiche les résultats de ses ouailles au « certif ». L’instituteur de Saint-Félix n’y manque pas, précisant que « depuis que le certificat d’études primaires a été institué, 132 garçons et 125 filles ont obtenu ce diplôme, et une bonne partie de ces jeunes gens ont complété leurs études par une ou plusieurs années d’école primaire supérieure. Dix garçons et quatre jeunes filles sont entrés dans l’enseignement primaire ».³

Aller au chapitre suivant

¹ La tuilerie Poncini. Kronos n° 2.

² Les Amis des Moulins savoyards. N° 4 mars 1990.

³ M. Girod. Histoire de Saint-Félix.

L’Agriculteur Savoyard. Avril 1990.

F Christin et F Vermale : Abrégé d’Histoire de la Savoie, 1913.

Assemblée Générale 2024

Kronos vous convie à son Assemblée Générale qui se déroulera le vendredi 22 mars 2024 à 20h00, à la salle de l’Ébène à La Biolle.

Cette Assemblée Générale sera suivie par une conférence animée par Marius Bonhomme, sur le thème « L’école en Savoie à partir de 1860 », composée d’une projection de film et d’une petite exposition d’objets et de photos sur la vie scolaire.

Affiche de l'AG 2024

Le verre de l’amitié terminera la soirée.

Venez nombreux !



Dis, c’était comment avant ? participation de Kronos au projet intergénérationnel de septembre/octobre 2023

Jeudi 19 octobre après-midi, nous participions à la séance de restitution d’un projet intergénérationnel lancé sous l’égide de la commune d’Entrelacs, du service lien social et de l’école l’Albanaise (classes de CP/CE1 de Mmes Eynard et Moggi).

Les élèves ont d’abord suivi les animations audiovisuelles réalisées par JL Hebrard (power-point « l’école autrefois ») et René Lambert (rencontres filmées entre Yolande Chautemps, René Canet et les jeunes élèves qui leur posent de multiples questions).
Dans la salle Chantal Mauduit, le public (anciens et parents) était venu en nombre.

Au temps de « l’audiovisuel » allait succéder la découverte des nombreux ateliers consacrés aux objets d’autrefois, aux livres scolaires anciens, mais aussi à la découverte de métiers anciens (fabrication de fourches et râteaux, tressage de paniers proposés par des anciens de Saint-Offenge).

L’atelier d’écriture à la plume sergent major proposé par Kronos a connu un large succès auprès de tous les jeunes élèves, qui se sont appliqués à produire de belles lettres majuscules ou à écrire leurs prénoms.

Avant le goûter offert par la commune, les élèves ont interprété « la laine des moutons », un chant appris en classe avec Yolande.


Une belle expérience qui pousse à remercier toutes celles et ceux qui s’y sont impliqués d’une façon ou d’une autre.

Jean-Louis Hébrard pour Kronos

Exploration archéologique avec les classes de CP/CE1 de l’Albanaise – 1er juillet 2023

Les petits explorateurs des classes de M-F. Eynard et C. Moggi partaient ce lundi 1er juillet à la découverte du passé lointain d’Albens, de la pierre à cupules (préhistoire) à l’inscription latine à l’honneur de Trajan (IIème siècle), de la colonne romaine du Paradis à l’Espace patrimoine et ses collections archéologiques.

Au Paradis
Au Paradis

De belles sorties, le matin pour la classe des CP/CE1 et l’après-midi pour les CP. La halte à l’Espace patrimoine à été appréciée en cette période de forte chaleur. La classe de C.Moggi pose devant le « musée » rue du Mont-Blanc avant de regagner l’Albanaise.

Photo souvenir
Photo souvenir devant l’espace patrimoine
Photo souvenir au Paradis

Merci aux enseignantes pour les photographies.

J-L Hebrard

Intervention à l’école l’Albanaise (1er juin 2023)

À la demande de la directrice de l’école l’Albanaise et de ses collègues enseignantes en CM1 et CM2, s’est déroulée jeudi 1er juin une intervention sur le thème de la Grande Guerre avec comme support un power point riche d’une cinquantaine de clichés.

Des échanges avec les élèves des trois classes ont rythmé la projection. Ces derniers ont pu réinvestir les connaissances acquises lors de l’étude du roman Il s’appelait… le soldat inconnu.

Couverture de Il s'appelait… le soldat inconnu

Une présentation rapide de quelques objets témoins de ce terrible conflit (casque Adrian, douille d’obus, bidon, masque à gaz) est venue compléter cette après-midi bien remplie.

Bravo à toutes et tous ces jeunes élèves pour leur attention et leur curiosité. Merci à Fanny Tona, la directrice, pour les clichés.

Jean-Louis HEBRARD

Intervention dans les écoles de Saint-Germain-La Chambotte

Le vendredi 24 juin après-midi, Jean-Louis Hebrard fera une présentation aux écoliers sur le thème « D’aujourd’hui à 1880, l’école en remontant le temps », avec support numérique et présentation d’objets anciens (encrier, plumes , buvards, cahier d’écriture, cahier de rédaction).

Buvard Picon
Buvard Picon

Cette présentation sera suivie le soir par une causerie avec les anciens, sur le thème « L’école d’antan », à partir de 20h30.

Fontaines qui coulent et trains qui se croisent

Dans tous les livres scolaires, on trouvait alors des exercices de bassins qui se remplissent, de fontaines qui coulent, de champs à clôturer ou de récoltes à vendre. Ce type de problème correspond alors à une France encore très rurale dans laquelle les paysans constituent une part importante de la population active. Aussi, le certificat d’études a-t-il pour fonction d’assurer à la majorité des jeunes qui le passent de solides bases de calcul ainsi qu’une bonne connaissance des unités de mesure dont ils auront un usage quotidien au village comme à la ferme.

Albens, la fontaine rue de la poste (collection particulière)
Albens, la fontaine rue de la poste (collection particulière)

De tous les exercices de calcul proposés, ceux qui concernent l’eau qui coule des fontaines, remplit les bassins, sont les plus courants. Ils sont en prise avec la vie des villages dans lesquels plus de 80% des logements ne possèdent pas l’eau courante, nécessitant de se rendre quotidiennement à la fontaine publique. Installée à l’entrée de la rue de la Poste, celle d’Albens a été réalisée en 1836 sous le règne du roi de Piémont-Sardaigne Charles Albert. Dans les années 50, son modeste débit peut faire écho au problème suivant : « Une fontaine donne 25 litres d’eau en 14 minutes. Une autre donne 41 litres en 21 minutes. Quelle fontaine débite le plus d’eau dans le même temps ? Au bout de combien de temps, la fontaine qui coule le plus vite aura-t-elle donné 100 litres de plus que l’autre ? ». Dans le village de Braille c’est le magnifique bassin qui peut entrer en résonnance avec cet énoncé : « Un bassin mesure 1m75 de large, 4m50 de long, et 1m80 de profondeur. On le remplit grâce à un robinet qui débite 82 litres par minute. Combien de temps faudra-t-il pour remplir ce bassin ? ».

Le bassin de Braille
Le bassin de Braille

Pour réussir tous ces problèmes et bien d’autres, il faut être capable de jongler avec les litres, hectolitres, ares et hectares, mètres et kilomètres, bien savoir que soixante secondes font une minute et soixante d’entre elles s’écoulent durant une heure. Le protège-cahier, avec ses illustrations, est là pour nous aider à mémoriser toutes ces unités. On y trouve par exemple la représentation des diverses mesures pour les liquides, en étain pour le vin, en fer blanc pour le lait ou pour l’huile.

Pour le vin, le lait et l’huile (collection particulière)
Pour le vin, le lait et l’huile (collection particulière)

Leurs formes sont alors familières aux enfants des régions céréalières comme de celles tournées vers la viticulture ou l’élevage laitier. De cette façon, on ne doit pas être surpris d’avoir à résoudre pour un éleveur le problème suivant : « Un cultivateur possède 5 vaches qui lui procurent en moyenne chacune 8 litres de lait par jour. De 2 litres de lait, on retire 20 centilitres de crème et 1 litre de crème donne 250 grammes de beurre. Si le beurre vaut 56 francs le kilo, calculez quelle somme rapporte au cultivateur en une semaine, ses 5 vaches ».

La rédaction de ces exercices demandait aux jeunes élèves d’effectuer une lecture très attentive. Avant de se lancer dans les calculs, il fallait bien avoir compris l’histoire racontée, bien identifier les différentes unités que l’on allait utiliser. Ensuite, il était temps de se lancer dans la résolution du problème en prenant bien soin d’écrire de façon lisible toutes les opérations avant, au final, de rédiger la réponse. Un exercice qui pouvait en perdre plus d’un.

Le système métrique illustré (dictionnaire)
Le système métrique illustré (dictionnaire)

Les histoires qui habillaient ces exercices se rapportaient le plus souvent au monde agricole. Tantôt il fallait calculer un volume de bois, d’autre fois clôturer un champ dont on devait calculer le périmètre, prévoir le nombre de piquets nécessaire, sans oublier l’installation d’une porte. Mais le plus souvent il était question des récoltes : « Un cultivateur a récolté 126 hectolitres de blé dont il a vendu la moitié au prix de 750 francs le quintal (100 kilos). Combien cette vente lui a-t-elle rapporté, si l’hectolitre de blé pèse 81kilogrammes ? ». Après avoir jonglé avec les hectolitres et les quintaux, un autre exercice vous plongeait dans des calculs de rendement et la valse des hectares, kilos, ares et quintaux. Dans celui-ci, il est question de récolte de pommes de terre : « Un cultivateur a planté en pommes de terre un champ de 2 hectares et demi. Le rendement moyen est de 180 kg l’are. Évaluer en quintaux le poids de la récolte. Cette récolte est vendue en trois fois : un tiers à l’arrachage à 12,50 F le quintal ; la moitié du reste au début de l’hiver à 150 F la tonne. Le reste des pommes de terre n’est vendu qu’au mois de mars à 17,40 F le quintal, mais le cultivateur constate un déchet de 10%. Quelle somme retirera-t-il de sa récolte ».

Géographie du cours moyen (collection privée)
Géographie du cours moyen (collection privée)

Tous les exercices ne tournaient pas autour des réalités agricoles. Avec les sujets portant sur la circulation des trains, le calcul nous faisait entrer dans le monde plus moderne des transports, la voie ferrée étant alors le moyen de transport le plus populaire.

La BB 9004, image album Kohler (collection privée)
La BB 9004, image album Kohler (collection privée)

C’est le temps où la SNCF se lance avec succès dans la modernité avec l’électrification de la traction et du réseau. Ces réussites sont célébrées par la presse enfantine : « Avec les CC 7107 et BB 9004 qui ont roulé à 330 km/h, la France détient le record du monde sur rail. Ce record absolu a permis d’améliorer la vitesse commerciale sur les lignes électrifiées, si bien que nous possédons les trains les plus rapides du monde sur des distances de plus de 500 km, notamment avec le « Mistral », qui relie Paris à Marseille ».

Dans nos livres de calcul, les trains ne roulaient pas aussi vite, jugez-en plutôt : « Un train quitte Grenoble à 6h. Il roule à 72km/h. Un autre train quitte Annecy à 8h. Il roule à 69 km/h. À quelle heure et à quelle distance de Grenoble vont-ils se rencontrer ? Grenoble et Annecy sont distantes de 87 kilomètres ».

À vos calculettes ou cahiers de brouillon pour trouver maintenant les résultats de tous ces exercices.

Jean-Louis Hebrard

Kronos va à l’école « l’Albanaise » – suite

L’association Kronos peut intervenir dans les écoles d’Entrelacs à la demande des enseignants. Ce fut le cas durant deux après-midi du lundi pour les classes de CE2, CM1 et CM2 de Fanny Tona, la directrice de l’Albanaise, et de ses collègues Véronique Perrel et Émilie Rotat.

albanaise

C’est un des thèmes au programme d’histoire, la Grande Guerre, qui était abordé avec les classes. Une présentation d’objets des poilus (casques, décoration, gourde, masque à gaz, douille d’obus, lettres et journaux) retint d’abord l’attention des enfants qui réinvestirent ce qu’ils avaient préparé avec leurs professeurs.

albanaise_grandeguerre

La vie des hommes, des femmes et des enfants de l’Albanais fut ensuite présentée à travers un « power point » riche en exemples locaux telle la rédaction d’un élève de Saint-Félix décrivant la façon dont il avait vécu la mobilisation générale d’août 1914. L’association se félicite de l’intérêt que l’équipe éducative et les élèves portent à ces séances. Rendez-vous a été pris pour la rentrée prochaine.
Pour connaître les thèmes que l’association est en mesure de proposer, il suffit de nous contacter via le site www.kronos-albanais.org.

Kronos va à l’école « l’Albanaise »

C’est dans les classes de CP et CE1 de M-F. Eynard et C. Moggi que l’association Kronos s’est rendue ces derniers jours pour faire ensemble de « l’histoire à reculons ». À partir de montages numériques, les élèves ont pu remonter le cours de l’histoire locale jusqu’au début du XXème siècle. Photographies et cartes postales étaient mises à contribution pour voir les transformations de la grande rue qui traverse Albens. Partant de l’axe très fréquenté que les élèves connaissent bien, nous sommes passés aux temps plus calmes des grands-parents avec peu de voitures jusqu’au carrefour des années 1920 qui servait de place pour le marché hebdomadaire.

La place centrale
La place centrale

Une seconde séance a été consacrée à l’histoire des écoles d’Albens sur la même période.
Il fut question du temps de l’écriture à l’encre, des porte-plumes et des buvards, du tableau noir et de la belle écriture mais aussi du célèbre certificat d’études primaires que l’on passait quand on quittait l’école à treize/quatorze ans. Une belle carte postale du photographe E. Reynaud montrant les écoles vers 1910 clôturait ce voyage dans les temps anciens.

Le groupe scolaire
Le groupe scolaire

À la demande des enseignants, l’association Kronos peut intervenir dans les classes sur des sujets variés (archéologie, château de Montfalcon, Napoléon, Grande guerre et Guerre 1939-1945, la vie autrefois…). Il suffit de nous contacter en se connectant sur notre site www.kronos-albanais.org et de prendre rendez-vous.