Samedi 6 septembre 2024, dans la cour de l’ancienne école maternelle de Saint-Félix, Kronos avait installé son stand. Grâce à Viviane Fay de l’AEMC qui s’est occupée de la logistique, nous disposions d’une table, de chaises et d’une prise de courant afin d’alimenter un ordinateur et présenter, grâce à un power- point, notre dernier ouvrage « Couronnement de la Rosière à Albens ».
Bernard Fleuret a eu l’occasion de rencontrer les élus locaux, le maire de Saint-Félix, Alain Bauquis, ainsi que la conseillère départementale, Fabienne Duliège. Nous avons aussi noué de nombreux contacts avec les associations voisines ainsi qu’avec les curieux d’histoire locale attirés par nos publications. Nous leurs avons aussi indiqué l’adresse de notre site. Des adhésions ont ainsi été enregistrées.
Le lendemain, nous étions présents au forum des associations d’Albens avec une équipe encore plus étoffée (Jean-Louis, Bernard, Annie, Raymond, Marius et parfois Gérard).
Nous avons aussi rencontré beaucoup d’intérêt auprès des visiteurs, répondu à de nombreuses sollicitations. C’est pourquoi une équipe étoffée est un véritable atout pour pouvoir répondre aux nombreuses demandes d’information lorsque plusieurs personnes nous interpellent en même temps. Des ventes (deux livres, une revue), des promesses d’adhésion, s’inscrivent à l’actif de cette matinée.
Remercions la municipalité d’Entrelacs, son maire Jean-François Braissand et toutes les équipes pour cette belle réussite.
Depuis 1861, Albens est le chef-lieu d’un canton de neuf communes. Les guides des années 1900 signalent le village pour « sa belle église moderne aux chapiteaux historiés » et son passé antique.
En l’espace d’un demi-siècle, la bourgade a connu quelques transformations importantes. Tout d’abord le déplacement de son centre de gravité lorsqu’en 1867 la nouvelle église fut implantée dans le pré Langard, à côté de la route de Rumilly ; ensuite, une série de constructions caractéristiques de la révolution industrielle et de la IIle République : la gare inaugurée en 1866, le groupe scolaire mixte achevé en 1882 et accueillant la mairie en 1893.
Avec 1 559 habitants en 1911, Albens est le village le plus peuplé du canton ; ses habitants travaillent surtout dans l’agriculture, mais déjà certains trouvent de l’activité dans l’industrie fromagère à Saint-Félix ou dans la fabrication des tuiles chez Poncini.
Le docteur Rosset, diplômé des Universités de Paris, est le médecin du Canton ; la pharmacie se trouve quartier de la gare. Albens a son poste de gendarmerie donnant sur la Grande Rue, ses nombreux commerces et cafés.
LE GÉNÉRAL PHILIBERT MOLLARD
Glorieux enfant d’Albens, Philibert Mollard est célébré par la presse de l’époque autant pour ses qualités militaires que pour son attachement à la France.
En 1866, un journaliste du Mont-Blanc écrit à son sujet : « C’était chez lui une habitude de gagner tous ses grades supérieurs sur le champ de bataille. Après la victoire de San Martino, Mollard fut nommé commandant du 4e corps d’armée, dont le quartier général était à Casal. C’est là que l’annexion le trouva, au printemps de 1861. Lorsque les officiers et soldats de son corps d’armée apprirent sa détermination de passer en France, ils lui offrirent par souscription une épée d’honneur en souvenir de sa belle conduite à San Martino, et le prièrent de rester au milieu d’eux ; mais sa résolution était arrêtée… Aujourd’hui, la carrière militaire du général Mollard semble terminée… Il a quitté le service d’aide-de-camp de l’Empereur pour entrer au Sénat. Le général Mollard est grand officier de la Légion d’honneur. »
LA BIOLLE
patrie de François Michaud, grenadier d’empire
Rares sont les habitants de La Biolle qui se souviennent vers 1880 de François Michaud et de son glorieux passé sur les traces de la Grande Armée.
Pourtant la commune pourrait être fier de ce grenadier de Napoléon écrivant à son frère, greffier de la Justice de paix : « embrasse tous ceux qui te parleront de moi et dis-leur que je suis vainqueur d’Austerlitz. »
Mais la tourmente révolutionnaire est loin et les 1 150 habitants de la commune (recensement de 1911) se souviennent plutôt du grave incendie de 1862 qui ravagea une partie du village et dont les pompiers d’Aix et d’Albens ne vinrent à bout qu’après un jour et une nuit de lutte.
Leurs pensées vont également à ceux qui sont partis outre-mer chercher fortune sur les terres argentines ou algériennes.
La Biolle est un village de petits propriétaires travaillant surtout comme agriculteurs, cabaretiers, charpentiers ou maçons.
Il souffre de n’avoir pas pu faire installer une gare sur son territoire, ne dispose pas d’activité industrielle notoire et se tourne plutôt vers des activités commerciales que la proximité d’Aix-les-Bains rend lucratives.
Les deux fruitières constituent avec les cafés restaurants d’importants lieux de rencontre.
L’ÉMIGRATION
À Cessens, les femmes allaient jusqu’en Argentine servir de nourrice. L’argent gagné servait ensuite à acheter des maisons appelées « maison de lait ».
Cette anecdote est révélatrice de l’important courant migratoire qui toucha l’Albanais et plus largement la Savoie dans la seconde moitié du XIXe siècle. La destination la plus fréquente était alors l’Amérique du Sud, plus particulièrement l’Argentine et l’Uruguay.
Avec près de cinquante départs enregistrés, la commune de Cessens vient en tête pour le nombre d’émigrants ; Saint-Germain, La Biolle, Albens, Saint-Girod, Saint-Offenge ou Ansigny fournissent chacune une dizaine de personnes. Au total, l’Albanais a vu s’expatrier quelques centaines d’hommes et de femmes. Tous les métiers sont représentés : cultivateurs, artisans, commerçants.… Épouses et enfants accompagnent les chefs de famille ou font en sorte d’aller les rejoindre. Des frères, des fiancés s’efforcent de se retrouver.
« Nous voilà donc arrivés à Montévidéo — écrivent en 1869 à leur sœur restée à La Biolle, Pierre et Jeannette — jour si attendu ; nous débarquons avec un jeune garçon européen qui a son frère établi, tenant un grand café-restaurant ; nous y voilà bien reçus en grande société française… Mais pour nous ce n’était pas tout, il manquait mon frère. »
Ce frère qu’ils retrouveront quelque temps plus tard, travaillant dans une grande exploitation agricole.
Ils n’auront pas hésité à faire une traversée de près d’un mois de navigation ; un voyage qui n’a pas été toujours facile, comme le précise Jeannette : « Je n’ai pas éprouvé de mal de mer ce qui est bien rare pour celui qui n’est pas habitué car sur quatre cent onze passagers (embarqués à bord du paquebot à vapeur Poitou) pas vingt ont fait le trajet sans souffrir du mal de mer car autrement tous les passagers à bord ont été surpris par les chaleurs. »¹
Attirés par le mirage sud-américain, ils trouveront du travail et réussiront même à rembourser la somme empruntée pour payer leur traversée.
Beaucoup n’auront pas la même chance ce qui amènera les autorités savoyardes à des mises en garde répétées, rappelant à tous ceux qui « poussés par le vague désir d’améliorer leur sort se rendent en pays étrangers » de s’assurer d’y trouver un moyen d’existence.
• Objectif : en savoir plus sur les découvertes archéologiques effectuées en 1978 lors de la construction du collège.
• Demande de Chantal Didier, professeur de Lettres, travaillant avec sa classe le fantastique à partir de l’histoire du collège.
• Intervention de Jean-Louis Hébrard, mardi 9 avril en fin de matinée. Au programme, observation de la pierre à cupules trouvée en 1978, placée aujourd’hui sur une pelouse de l’établissement. Définition du contexte préhistorique de ce mégalithe à l’aide d’un power point « Préhistoire dans l’Albanais », puis évocations de toutes les légendes entourant ces pierres et qui nourrissent l’imaginaire. La découverte d’un cimetière de l’époque mérovingienne sur le site du collège, est aussi abordée en fin d’intervention.
• Invitation a été faite à la classe, à ceux qui le voudront bien, de nous faire partager leurs productions écrites. Incitation aussi à utiliser notre site Kronos (nombreux articles sur le sujet) et à consulter le n°37 de la revue (article sur le cimetière) à la médiathèque de l’établissement. D’autres interventions peuvent être programmées à la demande, via notre site.
Albanais 1900 est un livre épuisé, paru en avril 1991 (dépôt légal, ISBN 2-9505656).
Cet ouvrage avait été un travail conjoint de Bernard Fleuret, de Kronos, de La Biolle Loisirs, avec la participation gracieuse de Jean-Louis Hebrard pour le texte.
Vous retrouvez ci-dessous la mise en ligne de ce livre, découpé par chapitres, ou vous pouvez télécharger le livre scanné au format pdf.
Dans le cadre du Téléthon 2024, Kronos vous propose une découverte guidée du petit patrimoine religieux. Partant le samedi 9 décembre à 10h devant le centre administratif d’Albens, l’itinéraire ira de la Rippe à l’Espace Patrimoine, en passant par la rue Joseph Michaud.
Les dons (2€) seront reversés au Téléthon.
De plus, l’Espace Patrimoine sera ouvert, de 10h à 12h et de 14h à 16h. N’hésitez pas à venir visiter nos collections !
Samedi 2 septembre, comme chaque année, Kronos tenait son stand au Forum des associations à Albens (Entrelacs). À la manœuvre, l’équipe traditionnelle avec Raymond George, Denis Berthet, Gérard Pignard-Berthet pour la mise en place du stand, Annie Mirabé notre photographe, Marius Bonhomme et Jean-Louis Hebrard pour les objets présentés. Les visiteurs étaient invités à découvrir quelques objets anciens apportés sur le stand. Une lessiveuse, un appareil à griller le café et même des outils préhistoriques ont attiré l’attention des visiteurs qui étaient invités à les identifier.
Étonnement dans les yeux des enfants, questionnement de la part des parents… Les échanges furent enrichissants pour tous. Les bénévoles en ont profité pour donner des informations sur le fonctionnement de Kronos (adhésion, visite guidée d’Albens, inscription Journées du patrimoine, découverte de l’espace patrimoine, intervention dans les écoles…).
De belles adhésions ont été enregistrées (deux couples). Une dernière information, pour toutes ces activités il faut nous contacter sur le site www.kronos-albanais.org
Les petits explorateurs des classes de M-F. Eynard et C. Moggi partaient ce lundi 1er juillet à la découverte du passé lointain d’Albens, de la pierre à cupules (préhistoire) à l’inscription latine à l’honneur de Trajan (IIème siècle), de la colonne romaine du Paradis à l’Espace patrimoine et ses collections archéologiques.
De belles sorties, le matin pour la classe des CP/CE1 et l’après-midi pour les CP. La halte à l’Espace patrimoine à été appréciée en cette période de forte chaleur. La classe de C.Moggi pose devant le « musée » rue du Mont-Blanc avant de regagner l’Albanaise.
Comme tous les ans, Kronos était présent à la journée « troc plantes » organisée par l’association des « Jardins de l’Albenche ».
La journée pluvieuse ne nous a pas interdit d’assurer notre présence grâce au barnum installé par les services de la commune à la demande de Raymond. De grandes grilles nous ont permis d’installer les panneaux conçus et réalisés par René et Jean-Louis, panneaux consacrés au thème de l’eau et à l’Albenche. Le public attiré par cette thématique a beaucoup posé de questions, les échanges ont été fructueux. Les photos sur le dernier débordement de l’Albenche en ont étonné plus d’un.
À la fin de la matinée, la venue des élus nous a donné la possibilité de rappeler tout l’intérêt que porte Kronos au patrimoine local, à son étude et à sa préservation. Le repas de midi nous a été offert par l’association que nous avons remercié par l’intermédiaire de sa président Cécile Burgod. Rendez-vous a été pris pour 2024.
L’association KRONOS pour la réalisation d’un ouvrage « Cent ans de Rosières à Albens » recherche des documents plutôt anciens de préférence (photos ou témoignages).
Ces derniers concernent :
La rosière, son couronnement et son environnement bien sûr.
La fête foraine (photos d’enfants ou adultes sur des manèges..)
Les animations du dimanche après midi. (jeux…)
La course cycliste.
Les documents seront scannés et vous seront rendus très vite.
En cas de publication la provenance sera notifiée.